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Astérix, 36. Le Papyrus de César
de René Goscinny, Didier Conrad, Jean-Yves Ferri
Albert René, 2015, 48 p.
César publie ses « Commentaires sur la Guerre des Gaules », avec tout le remue-ménage que cela peut produire dans le cercle de ses conseillers en communication. Le premier d’entre eux, Promoplus, lui conseille de supprimer du texte un chapitre relatif à ses déboires face à un irréductible village gaulois d’Armorique, pour ne pas abimer son image de conquérant invaincu. Mais un scribe numide muet (sic), Bigdata, subtilise un papyrus de ce chapitre controversé et le fait parvenir en Gaule via Doublepolémix, un colporteur sans frontières. Dans le village d’Astérix, la polémique fait bientôt rage sur le sort à réserver à ce scoop. Chef et druide s’interroge sur la conduite à tenir, pendant que les incorrigibles gaulois ne s’intéressent qu’aux horoscopes qui viennent d’arriver au village avec le nouveau numéro de l’Echo de Condate. Décidant d’appliquer un vieux proverbe gaulois – « Les écrits s’envolent, les paroles restent » – Panoramix envisage alors de sauvegarder le précieux papyrus à sa manière, et avec l’aide d’Astérix et Obélix, ce que bien entendu les Romains vont tenter à tout prix d’empêcher.
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