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Des filles et des garçons
Thierry Magnier, 2003, 172 p.
Des jeunes filles expliquent leurs luttes, leurs révoltes pour échapper à un quotidien violent : Une adolescente refuse de se cacher pour être respectée ; Anita la Malgache indienne, qui souffre de l’autoritarisme de son père et de la peur de sa mère et qui rêve d’ailleurs meilleur ; Samia, victime de son frère passé directement de la prison à la mosquée, frère tout-puissant qui voile sa sœur puis la marie de force en Algérie ; Selma et Lise, agressées par un pauvre type qui ne savait penser qu’avec son sexe ; Sarah la juive qui veut pouvoir continuer de pratiquer sa religion ; Morgane, qui meurt à cause de la bêtise, de l’ivrognerie, de la veulerie de deux garçons de vingt ans qui pensent que « toutes les filles sont des salopes sauf ma mère et ma sœur » ; Leïla qui, à force de patience, dompte Thomas qui ne sait pas que « baiser » et « faire l’amour » ne sont pas forcément synonymes ; Démone, qui joue à l’amour et à la séduction sur Internet et qui risque de s’y brûler les ailes ; les filles des cités qui doivent lutter pour exister ; Laura, dont rêve un adolescent, qui doit aussi apprendre la patience et le respect.
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